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En novembre 2013, je décide d’aller passer une semaine à Montréal pour voir mon fils.

Alors qu’il suit ses cours durant la journée, je déambule seul dans la ville. J’arpente autant le quartier d’affaires que les ruelles du Plateau ou de la vieille ville, sans chercher à tout voir. Je me laisse guider par le hasard. Je sais que je reviendrai.

 

Ce travail n’est ni un guide touristique, ni un réel reportage mais plutôt un regard personnel que je partage avec vous.

 

Mon parti pris photographique avait été de renoncer à utiliser mon matériel numérique, performant mais encombrant. Je décidais donc de me munir d’un boîtier mono-objectif à focale fixe et 6 rouleaux de pellicule noir et blanc. Cela m’obligerait à bien choisir les sujets, à garder la même distance avec eux et à travailler minutieusement les cadrages avant de déclencher. En somme de retrouver les contraintes mais aussi les plaisirs de la photographie argentique, notamment celui de découvrir les images plusieurs semaines plus tard, après avoir procédé au développement des films, sans aucune chance de rattrapage. 

Les images de cette exposition ont été tirées manuellement, à l’agrandisseur, sur papier baryté, pour garder la maîtrise du rendu et dérouler le processus argentique de bout en bout.

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